Souffrance oubliée
Je ne sais plus. Ce qui existe, ce qui a existé. Ce qui ne s’est pas passé, et surtout ce qui s’est passé. J’occulte, je mélange, je me perds. Je confonds tout. Je ne me rappelle plus. J’ai l’impression que rien de tout cela ne s’est passé. Que rien ne s’est jamais passé. Que c’était dans une autre vie, que ce n’était pas moi. Je refoule tout. Je n’assume pas. Ai-je vraiment souffert? Je n’en suis même pas sûre. Ça se trouve j’exagérais tout. Pourquoi je pleurais? Pourquoi je vomissais? J’ai l’impression que tout ce vide que j’ai ressenti était faux. Je ne pouvais pas me sentir aussi mal, c’est impossible. Ils ne peuvent pas m’avoir fait mal puisque je m’en foutais. J’essaie de me persuader que j’étais réellement indifférente. Cependant la souffrance était là. C’était toute cette accumulation, cet enchainement.
Mais honnètement, je n’ai pas de problème. Tout le monde est névrosé de toute façon. Ce ne sont pas des troubles obsessionnels compulsifs. Mes parents me trouvent très équilibrée et très heureuse d’abord. Donc c’est que tout va bien.
Folle. Ça revient toujours. J’en ai joué. Parfois ce n’était plus un jeu. Je ne contrôle pas mon corps c’est vrai. Je ne me contrôle pas moi même. Je ne peux pas m’empêcher de faire certaines choses. Ce n’est pas moi qui me dirige.
Je refuse le fait d’accepter que quelque chose ne va pas chez moi. Que certaines de mes réactions ne sont pas “normales”. “Entrer dans la normalité, c’est entrer dans l’anormalité” c’est une phrase à la con que m’avait sorti ma mère une fois. Ou je l’avais entendu sur France Culture. Je ne sais plus. Encore une fois, toutes les dates, tous mes souvenirs se mélangent. Je n’arrive pas à me rappeler. Ça revient parfois par flash. Et j’ai honte. Une honte contre laquelle je ne peux rien faire. Tout le monde fait des erreurs.
Ça m’angoisse de penser que je n’arriverais peut-être jamais à fonctionner de manière équilibrée, à arrêter de faire nimporte quoi. Je suis complètement égocentrique, j’exagère, mon cas n’est pas si grave.
Mais honnètement, je n’ai pas de problème. Tout le monde est névrosé de toute façon. Ce ne sont pas des troubles obsessionnels compulsifs. Mes parents me trouvent très équilibrée et très heureuse d’abord. Donc c’est que tout va bien.
Folle. Ça revient toujours. J’en ai joué. Parfois ce n’était plus un jeu. Je ne contrôle pas mon corps c’est vrai. Je ne me contrôle pas moi même. Je ne peux pas m’empêcher de faire certaines choses. Ce n’est pas moi qui me dirige.
Je refuse le fait d’accepter que quelque chose ne va pas chez moi. Que certaines de mes réactions ne sont pas “normales”. “Entrer dans la normalité, c’est entrer dans l’anormalité” c’est une phrase à la con que m’avait sorti ma mère une fois. Ou je l’avais entendu sur France Culture. Je ne sais plus. Encore une fois, toutes les dates, tous mes souvenirs se mélangent. Je n’arrive pas à me rappeler. Ça revient parfois par flash. Et j’ai honte. Une honte contre laquelle je ne peux rien faire. Tout le monde fait des erreurs.
Ça m’angoisse de penser que je n’arriverais peut-être jamais à fonctionner de manière équilibrée, à arrêter de faire nimporte quoi. Je suis complètement égocentrique, j’exagère, mon cas n’est pas si grave.
Commentaires :
Re: salut
C'est indiscret mais je vais répondre quand même (après tout un blog c'est fait pour se "dévoiler").
Des fois, il arrive que tu fasses des choses dont tu as par la suite honte. Donc tu essaies de les oublier (Mais je ne regrette rien. Je ne regrette jamais rien) et puis au fur et mesure que le temps passe, tout ce mélange, tu confonds tout. En tout cas c'est ce qui m'arrive et je ne sais pas trop pourquoi.
Je ne vais pas mal, je vais très bien au contraire. Si j'allais mal, je serais incapable ne serait-ce que d'évoquer la souffrance et tout le tralala.
Ce qui c'est passé? Beaucoup de choses. 'Fin j'arrive pas à mettre de mot, à en parler précisemment. J'sais pas.
T'façon c'est pas grave :)
Des fois, il arrive que tu fasses des choses dont tu as par la suite honte. Donc tu essaies de les oublier (Mais je ne regrette rien. Je ne regrette jamais rien) et puis au fur et mesure que le temps passe, tout ce mélange, tu confonds tout. En tout cas c'est ce qui m'arrive et je ne sais pas trop pourquoi.
Je ne vais pas mal, je vais très bien au contraire. Si j'allais mal, je serais incapable ne serait-ce que d'évoquer la souffrance et tout le tralala.
Ce qui c'est passé? Beaucoup de choses. 'Fin j'arrive pas à mettre de mot, à en parler précisemment. J'sais pas.
T'façon c'est pas grave :)
salut
Pourquoi t's souvenir se mélangen jveu dire pourquoi tu vas mal ? il c'est passer quoi si c pas indiscret?
biz @+