*Ecoute “Love is divine” de Seal.*

Mon portable sonne et resonne. Un mec de vacances. Je ne décroche pas. Rien à foutre de lui faire du mal. Pourquoi rappelle-t-il alors que je lui ai raccroché à la gueule la dernière fois? Il s’obstine alors que je rejette son appel.
Je vais revoir P. pendant ces vacances. Pas le choix. Je ne sais pas si j’en ai envie. Ca fait plus de 5 mois. J’ai l’impression que c’était il y a un siècle, que ça n’a jamais existé. De toute façon, j’ai toujours l’impression que tout n’a jamais existé. Que je n’ai que des souvenirs d’une autre vie. Je sais que je l’ai fait souffrir, je revois encore ses regards accusateurs. Mais ce n’est pas de ma faute. Il ne sait pas. Il ne connait pas le dégoût. Il n’a jamais ressentit ça lui. Je ne me sens pas coupable. Je remets tout (comme d’hab) sur le compte de l’alcool. Et il n’avait qu’à pas être attiré par moi.
V. a répondu à mon mail lui demandant les coordonnés de son pote que je trouve pas mal du tout. Il a mis comme destinataire “tarée perverse”. Mais après tout, il a raison. Je n’aurai peut-être pas du lui raconter comme je fonctionne avec les mecs et les gens en général.J’ai envie d’appeler V. pour avoir enfin une conversation sincère avec lui, j’ai vraiment envie de lui parler. Je vais peut-être le faire ce soir.
Ai cru devenir folle dans le métro tout à l’heure. J’avais une interro d’anglais en 2H, j’étais à la bourre et ce putain de métro n’arrivait pas. Un connard a finalement annoncé que le métro était coincé entre Villiers et St Lazarre ou un truc comme ça. J’ai du me taper le trajet jusqu’au lycée en courant. Suis arrivée pile à l’heure. Me suis buchée dans les escaliers. J’étais essouflée.
J’ai rempli un questionnaire trouvé sur un site d’assoc’ sur les borderline, leur est renvoyé. Je n’ai pas encore été voir s’ils m’avaient répondu. À quoi je m’attends? Je ne sais pas. J’avais pensé mettre mes réponses sur ce site... Mais finalement non.
That’s all.