Comme je n’en serais sûrement jamais capable...
Je sais que j’vais probablement ouvrir un nouveau blog dans deux semaines. J’ai besoin d’écrire.
Mais si c’est encore pour y réciter les mêmes conneries. Ça devient lassant. Pour moi. Et sûrement pour vous. Si tenter qu’il y eut un vous.
Je suis conventionnelle au fond. Ça rime avec superficielle.
La vie est un éternel recommencement.
J’arrête aussi car je sens que ça ne mène à rien. Que je m’amène rien de plus.
Que je suis comme les autres. Sans les...
Je pensais que le temps changeait. Que les gens changeaient. L’évolution. Qu’un jour j’aurais ma place. Que j’y arriverais.
Mais j’doute.
Et je crois que je vais cesser mon envolée lyrique à la con. J’en ai assez dit.
S’il y a quelqu’un que ça intéresse :
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(Et je suppose que ce post va avoir autant de réactions que les autres.
C’est à dire aucune.)
Commentaires :
Et pourquoi cette retenue ? Malgré le silence, malgré l'absence de toutes ces présences qui parfois sont, elles, ce frein à une expression avec aisance ?
Comme les autres ? Lesques de ceux-ci précisément ? Y'a-t-il un particulier qui puisse tenir du général, un singulier qui puisse relever du commun lorsque ses mots quêtent les profondeurs de l'individualité ?
Il n'y a sans doute pas de place qui t'attende sinon celle que tu te ménageras, il n'y a sans doutes pas de gens qui t'attendent sinon ceux que tu amèneras à t'attendre, il n'y a sans doutes pas de gens ni choses qui changent là où toi-même ne change ...
Mais parfois ... parfois une voix sort du silence, une présence du néant, pour dessiner avec toi une place, pour t'accompagner et t'attendre lorsque tu tardes et finalement te change et finalement se change au travers de toi ...
Il suffit peut-être simplement de persévérer, peut-être s'implement de faire voyager ses mots sur els horizons environnants, peut-être simplement de croire au changement et le poursuivre obstinément ...
Live but not leave ...
Bises
Songe
Un gout de déjà vu
Ce sentiment d'être une petite chose perdu au milieu du mouvement ininterruptible du monde... Ce désir de montrer que l'on existe "Hey je suis là..." Et surtout ce sentiment de solitude...
Bon, faut pas dramatiser non plus, il y a forcement des bons cotés comme disait une grande philosophe de notre temps : "La positive attitude" Lorie. Oui mes sources sont douteuses mais le principe est là !
Essaye de te rendre utile, c'est le meilleur moyen d'exister : je me suis mis au théatre, à la danse de couple, à travailler pour des associations... Je faisais déjà de la musique en groupe, c'est là que tu peux trouver ta place, dans un ensemble de personnes complémentaires.
En même temps, j'ai peut-etre rien compris à ton blog...
Et une réaction, une
Raté, ton texte t'aura valu au moins une réaction. Bon d'accord ce n'est que la mienne, mais c'est déja ça, non ? Je crois que je comprend ton abattement, ce sentiment de vanité, d'inutilité de l'écriture sur soi, autour de soi... Rien de dramatique à cela, comme il n'est pas dramatique d'être conventionnel, ordinaire, banal, etc. On est tous comme ça ; on peut juste chercher les moments de grâce, de magie, d'inattendu. Ces moments existent (tu en as d'ailleurs évidemment déjà vécu) et ils reviendront. Ca aussi tu pourras le raconter sur ton blog. Tu pourras surtout retrouver l'intensité, le goût des choses, la saveur de la découverte. Après, libre à toi de l'écrire ou de le garder pour toi. Quelle importance après tout me diras-tu ? Eh bien peut-être que ça n'en a aucune en effet mais qu'est ce que ça change ? On va vraiment s'arrêter de chercher le bonheur parce que la vie n'a pas de sens ? Pas moi en tous cas.
A bientôt ici ou ailleurs
Vinzzz